A PROPOS DE GBV WESTAFRICA EXPOSED

Ces témoignages de réfugié(e)s, déplacé(e)s internes et autres personnes relevant du Mandat du UNHCR ont été collectés avec leur consentement éclairé. Survivant(e)s de différentes formes de VBG, dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre, leurs prénoms ainsi que leur pays d’origine ont été modifiés. Les photos sont illustratives.

Togo : le témoignage de Zéphyr

"Un jour, nous nous sommes endormis tous après que les rebelles nous ont servi à manger. A notre réveil, j’avais des douleurs atroces."

GBV : Viol / Viol collectif

#NonAuViol
#Togo

Brisons le silence.
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Je suis un jeune homme réfugié âgé de 23 ans. J’étais en classe de Terminale, lors des troubles socio-politiques dans mon pays d’origine, et je me rendais chaque matin aux groupes de travail pour préparer mon examen.

Un jour, de retour d’une séance de groupe de travail à l’école, je ne trouvais personne à la maison. Après des jours de recherche de ma famille, qui se sont avérés infructueux, je me suis réfugié chez l’une des amies de ma maman et j’y ai passé le BAC avec succès.

Plus tard, j’ai été reconnu par les rebelles, présumés coupables de la disparition de ma famille et j’ai été enlevé à mon tour par ces derniers. Nous étions nombreux à être enlevés et torturés. Nous avons été violentés et menacés de mort au point où j’ai encore des traces sur mon corps.

Un jour, nous nous sommes endormis tous après que les rebelles nous aient servi à manger. A notre réveil, j’avais des douleurs atroces. Au rectum.

Difficile de parler de cela.

J’ai réussi à m’enfuir, pour arriver au Togo où j’ai demandé l’asile.

Depuis ces évènements très difficiles, je sens régulièrement des palpitations au cœur au point de faire des complications cardiaques. J’ai bénéficié du soutien, de l’assistance médicale de la part du HCR.

La violence basée sur le genre est un défi qui affecte la santé et bien-être des femmes et filles. Lorsque les femmes et les filles prospèrent, les familles et les sociétés prospèrent. Il est temps de mettre fin à la violence basée sur le genre et de soutenir les survivantes.

Pour en savoir plus sur le viol

1. Viol : pénétration vaginale, anale ou buccale sans consentement (même superficielle), à l’aide du pénis ou d’une autre partie du corps. S’applique également à l’insertion d’un objet dans le vagin ou l’anus.

 

2. Agression sexuelle : toute forme de contact sexuel sans consentement ne débouchant pas ou ne reposant pas sur un acte de pénétration. Entre autres exemples : les tentatives de viol, ainsi que les baisers, les caresses et les attouchements non désirés aux parties génitales ou aux fesses. Les MGF/E sont un acte de violence qui lèse les organes sexuels ; elles devraient donc être classées dans la catégorie des agressions sexuelles. Ce type d’incident n’englobe pas les viols (qui consistent en un acte de pénétration).

 

3. On considère qu’en région WCA, 1 femme sur 3 a subi une agression sexuelle, et 1 sur 5 un viol.

 

Ressources : 

 

Définitions : Outil de classement de la violence basée sur le genre (GBVIMS)

 

Rapport du Secrétaire Général des Nations Unies sur les Violences sexuelles liées aux conflits

A PROPOS DE GBV WEST & CENTRAL AFRICA EXPOSED

Ces témoignages de réfugié(e)s, déplacé(e)s internes et autres personnes relevant du Mandat du UNHCR ont été collectés avec leur consentement éclairé. Survivant(e)s de différentes formes de VBG, dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre, leurs prénoms ainsi que leur pays d’origine ont été modifiés. Les photos sont illustratives.